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Bac 2019 : Analyse des sujets de STHR

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L’APPEP a publié l’an passé ses positions sur la réforme de l’épreuve de philosophie en série STHR. Partant de l’analyse des sujets proposés aux candidats à la session 2018, plus particulièrement du sujet de composition et de l’explication de texte philosophique, elle avait exprimé des réserves et proposé des améliorations. Dans la perspective d’une extension de cette réforme à toutes les séries technologiques, l’APPEP souhaite faire le bilan des sujets proposés à la session 2019 : ont-ils permis de dissiper les craintes qu’elle avait exprimées ? Y a-t-il eu des changements significatifs entre les deux sessions ? Ces changements constituent-ils des améliorations ?

 

I- Le sujet de composition

Sujet de composition (session 2019)

Les lois peuvent-elles faire obstacle à notre bonheur ?

Pour rédiger votre composition, vous répondrez de manière explicite, précise et développée aux questions suivantes, qui sont destinées à guider votre rédaction. Vous veillerez toujours à faire le lien entre les différentes parties de votre composition, qui ne sont pas séparées les unes des autres. En particulier, entre l’ « analyse du sujet » et la « construction du problème », et les parties suivantes : « hypothèses d’argumentation » et « développement argumenté ».

A – Analyse du sujet

  1. Donnez différents types de lois et des exemples pour chacun d’eux.

  2. Le bonheur est-il une réalité individuelle ? Une réalité collective ? Que signifie dans le sujet « notre bonheur » ?

  3. De quelle manière les lois pourraient-elles faire ou défaire le bonheur d’une personne ou d’un groupe de personnes ? Donnez un exemple de cas ou de situation où cela semble se produire.

B – Construction du problème

  1. Quelle est la portée d’une loi : générale, particulière ou singulière ?

  2. Ce qui fait le bonheur des uns fait-il toujours le bonheur des autres ? Quelles conséquences en tirer pour la question du sujet ?

  3. Existe-t-il des conditions nécessaires au bonheur humain ? Si oui, dites lesquelles. Dans quelle mesure les lois peuvent-elles contribuer à réaliser, ou au contraire contrarier, la réalisation de ces conditions ?

  4. A quoi servent les lois, si ce n’est pas, ou pas seulement, à faire notre bonheur ?

C – Hypothèses d’argumentation

Donnez, à présent et en vous aidant des réponses données en A et B, les différentes réponses possibles à la question : « Les lois peuvent-elles faire notre bonheur ? » Justifiez chacune d’elles dans un paragraphe argumenté.

D – Développement argumenté

En tenant compte des éléments précédents et à l’aide de vos connaissances, vous proposerez et justifierez de manière précise et développée la réponse qui vous paraît la plus pertinente à la question posée par le sujet. Vous ferez apparaître les raisons de votre choix ainsi que ce qu’elle implique.

 

Un exercice plus lisible

L’APPEP avait pointé, à propos du sujet de composition proposé en 2018, le risque que les candidats ne fassent pas le lien entre l’intitulé initial et les questions qui lui sont associées. Celles-ci, regroupées en quatre rubriques indiquées par de simples lettres, pouvaient faire perdre de vue celle qui était initialement posée – laquelle correspond pourtant au sujet que les candidats doivent effectivement traiter – et favorisaient la dispersion. D’où le risque d’une fragmentation de l’exercice, dont le sens échapperait aux candidats. Cette crainte a été prise en compte. Trois changements ont été introduits. Premièrement, les quatre étapes de la composition sont désormais « balisées » : les candidats comprennent mieux que chaque étape correspond à un moment nécessaire du traitement de l’intitulé initial. Deuxièmement, conformément aux recommandations de l’IGEN, l’exercice de composition s’accompagne désormais d’une consigne plus explicite, qui invite les candidats à « faire toujours le lien entre les différentes parties » de leur composition, en particulier « entre l’« analyse du sujet » et la « construction du problème », et les parties suivantes : « hypothèses d’argumentation » et « développement ». Troisièmement, la formulation de la question C invite explicitement les candidats à s’appuyer sur les réponses apportées aux questions précédentes.

Si ces changements constituent d’indéniables améliorations, ils n’en restent pas moins insuffisants. Articuler les différentes parties de sa composition n’est pas la même chose que de synthétiser ses réponses pour les mettre au service d’une réflexion globale sur le sujet. Par ailleurs, ils ne permettent pas, ainsi que le soulignait l’APPEP dans sa précédente analyse, de dissiper l’ambiguïté de la finalité de l’exercice. Celle-ci gagnerait en lisibilité si l’intitulé initial était précédé de la consigne suivante : « Vous traiterez le sujet suivant : … ». Cette consigne, complétée par la deuxième qui suit l’intitulé du sujet, aurait le mérite de clarifier ce qui attendu : il ne s’agit pas de répondre à une série des questions sans lien entre elles, mais de traiter unequestion, celle du sujet, en tenant compte de ses différents aspects et des difficultés qu’elle peut soulever. Elle aurait aussi le mérite, du même coup, d’éclairer le rôle des questions associées au sujet : ces questions constituent un moyenau service de cette fin qu’est le traitement du sujet initial, leur rôle étant de guider les candidats dans leur travail d’analyse, de réflexion et de rédaction.

 

Nombre et pertinence des questions

Les questions associées à l’intitulé initial du sujet proposé en 2018 étaient trop nombreuses. L’APPEP avait montré qu’elles n’étaient pas toujours pertinentes : une question, qui demandait aux candidats d’établir une distinction conceptuelle à partir d’une notion qui ne figure pas au programme de STHR, était hors de leur portée ; d’autres constituaient en elles-mêmes un sujet de dissertation. Ces critiques ont été prises en compte. Les questions A et B sont moins nombreuses (trois questions au lieu de quatre pour l’analyse du sujet ; quatre au lieu de cinq pour la construction du problème). Elles sont aussi plus précises et mieux ciblées. Les questions d’analyse remplissent leur vocation : elles éclairent les termes du sujet et ancrentla réflexion dans des situations et des exemples concrets. A l’exception de la question B.1, trop technique, et qui mobilise, un peu artificiellement, un repère du programme, les questions B permettent au candidat de découvrir les difficultés soulevées par le sujet et de mettre la question en perspective (en les invitant à réfléchir sur les conditions qui rendent possible le bonheur humain et sur la fonction des lois). Elles évitent que le candidat s’en tienne à une réponse spontanée et superficielle.

Demeurent le problème de la nature des questions C et D ainsi que celui de leur articulation. Le but de la première est de permettre au candidat d’« envisager plusieurs hypothèses de réponse argumentées à la question posée », tandis que la seconde l’invite à « retenir l’hypothèse de réponse de son point de vue la plus satisfaisante, à expliquer et à argumenter les raisons de son choix ». L’APPEP avait pointé le risque de redondance. Il n’est toujours pas écarté. « L’hypothèse de réponse que le candidat juge la plus satisfaisante » fait en effet partie des « hypothèses de réponse ». Le candidat risque donc de répéter, en répondant à la question D, ce qu’il a précédemment développé en répondant à la question C. Demeure aussi le risque, plus préoccupant, du relativisme : comme il n’est pas exigé que les réponses envisagées fassent l’objet d’une analyse critique (on ne demande pas au candidat de les hiérarchiser en évaluant le poids et la consistance des arguments qui les soutiennent, mais seulement de les « donner »), celles-ci risquent d’être de simples opinions juxtaposées et d’égale valeur.

 

Conclusions

Le sujet de composition proposé à la session 2019 est une excellente illustration de ce que peut être une « dissertation aidée » : le balisage des étapes de la composition rend plus sensible qu’il s’agit bien de guider les candidats dans leur réflexion ; les questions associées les aident à trouver des idées ; alors que le laconisme de l’intitulé du sujet aurait pu être paralysant, elles leur permettent de donner sens à la question et de comprendre les raisons pour lesquelles elle se pose. L’intérêt des questions est, en l’occurrence, d’autant plus manifeste que le sujet était difficile : en articulant la notion de lois et celle de bonheur, il interroge la première dans une perspective souvent peu travaillée en cours et pose une question qui ne fait pas immédiatement sens pour les élèves.Plus fondamentalement, ce sujet de composition montre les vertus de la dissertation : celle-ci n’est pas un exercice formel et rhétorique mais l’occasion de penser effectivement, en dépassant ses opinions spontanées. Il permet d’en saisir les attendus et tout l’intérêt pour la pensée.

On comprend mal, par conséquent, les raisons pour lesquelles l’exercice est aussi contraint. Si « une tolérance est toutefois admise au bénéfice du candidat qui composerait une bonnecopie en s’affranchissant en partie de l’ordre déterminé des questions », celui-ci se doit de répondre à toutes les questions. Ce choix de rigidifier l’exercice expose les correcteurs à d’insurmontables difficultés dans l’évaluation des copies. Comment évaluer une bonnecopie qui ne répondrait pas à toutes les questions ? Faut-il sanctionner un candidat qui se serait inspiré des questions pour rédiger une dissertation « classique » ? Cette exigence n’a pas de sens : si la composition est une dissertation aidée, comme le montre nettement le sujet de 2019, pourquoi rendre cetteaideobligatoire ? Non seulement elle limite la liberté du candidat, mais elle impose aux professeurs de philosophie une nouvelle contrainte : préparer leurs élèves à un troisième exercice avec un horaire hebdomadaire de de deux heures.

En conséquence, l’APPEP demande, comme elle l’avait déjà fait dans ses conclusions précédentes, de rendre les questions associées au sujet facultatives. En ce sens, elle demande également que l’intitulé initial soit choisi de sorte que le sujet puisse être traité par les candidats sans l’appui des questions.

 

II- L’explication de texte

Sujet 3 (session 2019) :

Le fait qu’on ne voit aucune thèse qui ne soit débattue et controversée1 entre nous, ou  qui  ne  puisse  l’être,  montre  bien  que  notre  jugement  naturel ne saisit pas bien clairement ce qu’il saisit, car mon jugement ne peut pas le faire admettre par le jugement de mon semblable : ce qui est le signe que je l’ai saisi par quelque autre moyen que par un pouvoir naturel qui serait en moi et en tous les hommes.

Laissons  de  côté  cette  confusion  infinie  d’opinions  que  l’on  voit parmi les philosophes eux-mêmes, et ce débat perpétuel et général sur la connaissance des choses. On a tout à fait raison, en effet, d’admettre que sur aucune chose les hommes – je veux dire les savants les mieux nés, les plus capables – ne sont d’accord, pas même sur le fait que le ciel est sur notre tête, car ceux qui doutent de tout doutent aussi de cela ; et ceux qui nient que nous puissions comprendre quelque chose disent que nous n’avons pas compris que le ciel est sur notre tête ; et ces deux opinions sont, par le nombre, incomparablement les plus fortes.

Outre cette diversité et cette division infinies, par le trouble que notre jugement nous donne à nous-mêmes et par l’incertitude que chacun sent en lui, il est aisé de voir que ce jugement a son assise2 bien mal assurée. Comme nous jugeons différemment des choses ! Combien de fois changeons-nous d’opinions ! Ce que je soutiens aujourd’hui et ce que je crois, je le soutiens et le crois de toute ma croyance ; toutes mes facultés et toutes mes forces empoignent cette opinion et m’en répondent sur tout leur pouvoir. Je ne saurais embrasser3 aucune vérité ni la conserver avec plus de force que je ne fais pour celle-ci. J’y suis totalement engagé, j’y suis vraiment engagé ; mais ne m’est-il pas arrivé, non pas une fois, mais cent, mais mille, et tous les jours, d’avoir embrassé quelque autre opinion avec ces  mêmes  instruments,  dans  ces  mêmes  conditions,  opinion  que, depuis,  j’ai  jugée fausse ?

MONTAIGNE, Les Essais (1580)

1 « controverse » : discussion vive.

2 « assise » : base, fondement.

3 « embrasser » : adhérer à une proposition que l’on tient pour vraie, la faire sienne.

Pour expliquer ce texte, vous répondrez de manière explicite, précise et développée aux questions suivantes, qui sont destinées à guider votre rédaction.

[A] – Questions d’analyse

1.  Montaigne  constate  le  fait  « qu’on  ne  voit  aucune  thèse  qui ne  soit  débattue  et controversée, ou qui ne puisse l’être ». Au contraire, vous semble-t-il que certaines thèses ne sont jamais débattues et controversées ?  Donnez des exemples pour l’un et l’autre cas ? Que vient apporter dans le texte la précision « ou qui ne puisse l’être » ?

2.  Comment pourrait-on douter que « le ciel soit sur nos têtes » ? Pourquoi un tel doute serait-il plus particulièrement le fait des philosophes et des savants ?

3.  Quand je soutiens une opinion, affirme Montaigne, « toutes mes facultés et toutes mes forces empoignent cette opinion » : quelles sont ces facultés et ces forces ?

4.  Montaigne remarque que très souvent nous « changeons d’opinion », alors même que  nous  y sommes  « totalement  engagé[s],  vraiment  engagé[s] ». Qu’y  a-t-il d’étonnant à cela et comment expliquer que cela se produise ?

[B] – Éléments de synthèse

1.  Expliquez comment les controverses et les débats qui s’élèvent à propos de chaque thèse prouvent, selon Montaigne, que nous ne saisissons pas les choses « par un pouvoir naturel qui serait en moi et en tous les hommes ». Quel serait ce pouvoir ? Si ce n’est pas lui qui nous fait saisir les choses, qu’est-ce qui nous fait croire ?

2.  On  pourrait  s’attendre  à  ce  que  la  science  et  la  philosophie mettent fin à ces désaccords et controverses. Pourquoi s’attend-on à cela ? D’après l’auteur, est-ce ce qui arrive en effet ?

3.  Changer d’opinion au cours d’une discussion, est-ce être en désaccord avec soi-même ?

4.  En vous appuyant sur les éléments précédents (en [A] et en [B]), dégagez l’idée principale du texte ainsi que les étapes de son argumentation.

[C] – Commentaire

1.  La force avec laquelle nous tenons à une croyance est-elle un indice de sa vérité ?

2.  À la lumière de vos connaissances et de vos lectures, et en tenant compte du texte et des arguments de Montaigne, vous vous demanderez si la diversité et l’opposition des  opinions  et  des  croyances  est  insurmontable,  et  si  cela  prouve  l’incapacité humaine à établir une connaissance certaine.

 

Un effort d’explicitation de l’objectif des questions.

L’APPEP avait pointé, dans l’analyse des sujets de la session 2018, la difficulté pour les candidats, de saisir l’objectif des questions puisque celui n’était pas explicitement formulé. Les titres, ajoutés lors de la session 2019, constituent un progrès puisqu’ils s’efforcent d’expliciter la fonction des séries de questions. Cependant, les questions en [B] sont de nature trop différentes les unes des autres, comme le souligne leur analyse ci-dessous, pour que cette clarification puisse être menée à bien.

 

Des questions d’analyse éclairantes.

Comme requis dans la note de service n°2017-101 du 4-7-2017, ces questions attirent l’attention sur des « passages saillants » du texte ; elles en explicitent même le sens en les reformulant dans une langue plus claire pour les candidats. Le texte proposé étant extrêmement difficile, ces questions ont pu aider les élèves à en comprendre le sens global.

 

Des questions de synthèse disparates.

En [B], les trois premières questions ont apparemment pour but de permettre aux élèves d’identifier les étapes de l’argumentation afin de faciliter la réponse à la quatrième question de synthèse. La progression logique du texte n’était pas facile à saisir, elle est ainsi rendue plus manifeste par la formulation des questions de synthèse qui explicitent les articulations du texte, notamment avec la deuxième question : « On  pourrait  s’attendre  à  ce  que  la  science  et  la  philosophie mettent fin à ces désaccords et controverses ». Mais cela est-il suffisamment clair pour les candidats ? N’ont-ils pas l’impression qu’on leur demande d’expliquer deux fois le texte ? Une première fois, en [A], en s’attachant à desextraits du texte pour les analyser et une deuxième fois, en [B], en prenant un peu de recul pour saisir, synthétiser, l’idée principale de chaque paragraphe ? C’est certes conforme au titre des paragraphes, mais les candidats comprennent-ils alors que les trois premières questions correspondent aussi aux étapes de l’argumentation ? En fait, on leur demande à la fois de poursuivre l’explication et de saisir de manière synthétique les étapes de l’argumentation. Il s’agit là d’une gymnastique intellectuelle qui n’est pas facile pour les candidats car elle mêle, en dépit des titres des questions, analyse et synthèse. On achoppe là sur la limite de ces questions : il est très difficile de guider les élèves dans la compréhension générale du texte sans être trop explicite. Par ailleurs, la troisième question « Changer d’opinion au cours d’une discussion, est-ce être en désaccord avec soi-même ? » ne correspond pas vraiment à l’idée principale du paragraphe et introduit l’idée de discussion qui est étrangère au texte.

 

Les questions de commentaire.

Le dédoublement de la question n’aide pas les candidats à identifier la thèse du texte. Nous avions demandé dans notre précédente analyse d’inviter « le candidat, en C, à discuter l’idée principale par une question qui la formule explicitement » ; cette demande n’a pas été satisfaite. Mais pouvait-elle l’être pour le texte proposé ? Le texte de Montaigne n’était ni « de compréhension aisée » comme le prévoit la note de service de 2017, ni un texte simple, comme requis dans celle de 2006, à savoir un texte dont l’idée principale peut s’identifier clairement. Il était bien difficile de formuler explicitement par une question l’idée principale d’un texte aussi complexe.

 

Conclusions

Les questions du sujet 3 de la session de juin 2019 présentent une amélioration par rapport à celui la session de juin 2018 car elles éclairent le texte en le reformulant ; elles en facilitent ainsi la compréhension et l’explication par les candidats. Le texte de Montaigne était d’ailleurs hors de portée des élèves sans cet éclairage. L’aide fournie par les questions présente ainsi un revers et pourrait se retourner contre les candidats : il ne faudrait pas en arriver à leur soumettre des textes pour eux abscons, au prétexte que les questions permettront d’en compenser la difficulté.

Il est par ailleurs souhaitable que la fonction des questions soit parfaitement explicite et par conséquent qu’elles ne remplissent pas une double fonction comme c’est le cas des questions de synthèse. Il serait judicieux de les renommer pour indiquer clairement aux candidats qu’ils doivent « dégager l’idée principale du texte, ainsi que son organisation méthodique », selon la formule de la note de service n°2017-101.

Il serait également plus facile pour les candidats de saisir l’enjeu du texte si une seule question de commentaire les invitait explicitement à en discuter l’idée directrice. Pour que cela soit possible, il faudrait veiller à choisir des textes simples et de « compréhension aisée ».

L’APPEP demande, comme dans ses conclusions précédentes, que le texte choisi soit « de compréhension aisée », comme le prévoit la note de service de 2017, mais aussi un texte « simple », comme requis dans celle de 2006, à savoir un texte dont l’idée principale peut s’identifier clairement et qui soit donc intelligible sans les questions.