Vincent Renault
Président de l’Appep
4 rue Mourot, 64000 Pau – 06 68 38 90 53
presidence.appep@gmail.com
À Madame Élisabeth Borne, Ministre d’État,
Ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
Pau, le 18 juin 2025
Objet : Baccalauréat 2026
Madame la Première Ministre,
Comme nous l’avons exposé à Madame Brigitte Lacoste lors de notre audience du 29 avril dernier, les professeurs de philosophie ont massivement exprimé leur exaspération, dès le mois de septembre, en apprenant que la note de service du 1er juillet 2024, organisant le baccalauréat 2025, n’avait pas reconduit la disposition qui les déchargeait de surveillance d’épreuves.
Cette dispense était justifiée par le travail particulièrement lourd qui attend, à la fin de chaque année, les professeurs de philosophie. Le vivier des correcteurs étant étroit dans cette matière, ils font exception par l’épaisseur de leurs lots de copies. Les professeurs peuvent d’ailleurs être convoqués, en plus de l’épreuve commune de philosophie, pour la spécialité « humanités, littérature et philosophie » et pour participer à des jurys de grand oral.
Nous demandons donc, pour le baccalauréat 2026, le rétablissement de cette dispense de surveillance.
Permettez-moi également d’attirer votre attention sur l’organisation des réunions d’entente et d’harmonisation. Comme notre association l’a récemment écrit aux corps d’inspection ainsi qu’aux chefs de divisions académiques des examens et concours, la multiplication des réunions en distanciel est particulièrement dommageable à une correction sereine et efficace. Ces réunions sont particulièrement importantes en philosophie, discipline qui exclut que soient fixés des barèmes généraux ou des attendus sujet par sujet. Les réunions entre correcteurs (et presque tous les professeurs de philosophie le sont) sont également essentielles à une préparation des élèves en une seule année. Il convient du reste de rappeler que les professeurs de philosophie peuvent être, à la différence d’autres disciplines, assez isolés dans leur établissement. Ils sont d’autant plus attachés à ce que les conditions soient rassemblées pour des réunions à la hauteur des tâches. Que la discussion ait lieu entre professeurs physiquement présents n’est en rien un paramètre indifférent.
Nous demandons donc au ministère de signaler aux rectorats l’utilité particulière que revêt le maintien de réunions d’entente et d’harmonisation en présentiel pour la philosophie.
Nous appelons enfin le ministère à desserrer autant que possible le calendrier, en ce qui concerne le nombre de jours de correction. La proposition de l’Appep est d’avancer l’épreuve de philosophie d’une dizaine de jours. La préparation des épreuves de spécialités, auxquelles les élèves pourraient se consacrer pleinement la suite de l’épreuve de philosophie, ne pourrait qu’y gagner.
En vous remerciant de votre attention, je vous prie d’agréer, Madame la Première Ministre, l’expression de ma très haute considération,
Vincent Renault
Président de l’Appep
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Vincent Renault
Président de l’Appep
4 rue Mourot, 64000 Pau – 06 68 38 90 53
presidence.appep@gmail.com
À Madame Caroline Pascal
Directrice de l’Enseignement scolaire
Pau, le 18 juin 2025
Objet : Baccalauréat 2026
Madame la Directrice de l’Enseignement scolaire,
Comme nous l’avons exposé à Madame Brigitte Lacoste, conseillère de la Ministre, lors de notre audience du 29 avril dernier, les professeurs de philosophie ont massivement exprimé leur exaspération, dès le mois de septembre, en apprenant que la note de service du 1er juillet 2024, organisant le baccalauréat 2025, n’avait pas reconduit la disposition qui les déchargeait de surveillance d’épreuves.
Cette dispense était justifiée par le travail particulièrement lourd qui attend, à la fin de chaque année, les professeurs de philosophie. Le vivier des correcteurs étant étroit dans cette matière, ils font exception par l’épaisseur de leurs lots de copies. Les professeurs peuvent d’ailleurs être convoqués, en plus de l’épreuve commune de philosophie, pour la spécialité « humanités, littérature et philosophie » et pour participer à des jurys de grand oral.
Nous demandons donc, pour le baccalauréat 2026, le rétablissement de cette dispense de surveillance.
Permettez-moi également d’attirer votre attention sur l’organisation des réunions d’entente et d’harmonisation. Comme notre association l’a récemment écrit aux corps d’inspection ainsi qu’aux chefs de divisions académiques des examens et concours, la multiplication des réunions en distanciel est particulièrement dommageable à une correction sereine et efficace. Ces réunions sont particulièrement importantes en philosophie, discipline qui exclut que soient fixés des barèmes généraux ou des attendus sujet par sujet. Les réunions entre correcteurs (et presque tous les professeurs de philosophie le sont) sont également essentielles à une préparation des élèves en une seule année. Il convient du reste de rappeler que les professeurs de philosophie peuvent être, à la différence d’autres disciplines, assez isolés dans leur établissement. Ils sont d’autant plus attachés à ce que les conditions soient rassemblées pour des réunions à la hauteur des tâches. Que la discussion ait lieu entre professeurs physiquement présents n’est en rien un paramètre indifférent.
Nous demandons donc au ministère de signaler aux rectorats l’utilité particulière que revêt le maintien de réunions d’entente et d’harmonisation en présentiel pour la philosophie.
Nous appelons enfin le ministère à desserrer autant que possible le calendrier, en ce qui concerne le nombre de jours de correction. La proposition de l’Appep est d’avancer l’épreuve de philosophie d’une dizaine de jours. La préparation des épreuves de spécialités, auxquelles les élèves pourraient se consacrer pleinement la suite de l’épreuve de philosophie, ne pourrait qu’y gagner.
En vous remerciant de votre attention, je vous prie d’agréer, Madame la Directrice, l’expression de mes sentiments les plus respectueux,
Vincent Renault
Président de l’Appep